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 Pléonasme

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pléonasme




Féminin
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Age : 44
Date d'inscription : 16/04/2009

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MessageSujet: Pléonasme   Pléonasme Icon_minitimeJeu 16 Avr - 10:17

Un certain soir...



Elles s'écrasent à mes pieds, vivantes et entêtantes
Chaude expression du vent qui anime la houle
Dans un grand déchirement, elles éclatent, puissantes
Ces vagues noir de jais au fracas de mille foules

Au loin, des joailliers ont posé sur la côte
De ces milliers de gemmes et pierres étincelantes
Diamants, rubis, émeraudes, au hasard mais sans faute
Elles inondent la nuit d'une présence indolente

J'aimerai m'avancer, m'oublier dans les flots
Et j'ai même hésité un instant: 'Avancerai-je?...'
Et ma conscience enfin, apaisée de ses maux
m'a laissé contempler ce fabuleux cortège

C'était vif et puissant, les pieds au fond de l'eau
Je prends alors conscience de l'espoir qui m'étreint
Alors je me retourne, et je quitte les flots
Je te regarde enfin, et puis je te rejoins

Tu me regardes faire, la pensée, je la vois,
J'écris intérieurement, et mon silence crie
Tout s'aligne, logique, inscrit au fond de moi
Tant de mots, tant de mots! Et toi tu me souris...

Mille et une questions, comme ces milliers d'étoiles
Qui luisent en cet instant sans jamais se croiser
Naissent en moi chaque instant mais je tire le voile
Pour éviter surtout d'avoir à les poser...

Et je regarde loin pour oublier un temps
Que je ne suis plus celle qui éclot aujourd'hui
Moi je n'ai plus cet âge si tendre des vingt ans
Moi j'ai déjà vécu un peu plus de cent vies...

Rien ne pouvait me plaire plus que cet instant là
Les cheveux en bataille et le regard rêveur
Il y avait un refuge tout au creux de tes bras
Et la joie de pouvoir ouvrir un peu mon coeur.



Elle

Au fond de ses grands yeux, il y a une histoire.
Je ne sais pas laquelle mais d'ailleurs qui la sait?
On voit juste un sourire, un voile dans le regard
Quand assise dans l'herbe elle regarde passer

Les gens, les choses, les chiens. Elle allume son cigare.
En fait, elle ne voit rien, et s'allonge, indolente.
Elle vit au ralenti et même votre regard
Sur sa façon de vivre, sa démarche nonchalante

Ne l'atteint plus du tout depuis longtemps déjà.
Elle devait être belle, ses yeux le disent au monde.
Derrière son teint tanné, son air seul et bien las
Je l'imagine jeune, courtisée à la ronde....

Comment a-t-elle fini par atterrir ici
Sur cette herbe ombragée du Parc Clémenceau?
Que savoir et comment? De cette femme, aujourd'hui,
Reste une morne forme enroulée d'un manteau.

Malgré sa condition, ses yeux bleus me fascinent,
Ce sourire éternel qu'il pleuve, vente ou fasse beau
Alors que bien souvent, des remarques assassines
Se lisent sur les lèvres des stupides badauds...

Moi je l'aurai bien vue en starlette épatante
Avec son regard clair et son cigare gracile.
Et elle reste sans âge, elle reste fascinante
Ancienne beauté classique, l'indigente de ma ville.


Mon songe d'une nuit d'été

Des vagues insondables, parfois une lumière

Un ciel d'encre criblé de mille et un joyaux

Le mistral qui se lève, qui apaise et libère

De la chaleur ambiante de ce jour si chaud

Au loin le Castelet tel un fort indomptable

Et les cris des fêtards qui résonnent alentour

Des étoiles filantes se hasardent, improbables

Illuminant mon âme une seconde tour à tour

Le vent sous ma chemise est brutal et si tendre

Amant de l'impossible emmêlant mes cheveux

La fraîcheur qu'il amène a tôt fait de surprendre

Mais salue simplement l'au-revoir à ce jour

Au bas de la terrasse un village à mes pieds

Des toits des traits des courbes qui jalonnent les pentes

Et l'ocre des tuiles roses le tout si délié

Au coeur de ces cépages aux images fascinantes

J'ai l'esprit qui fatigue, c'est Morphée qui m'appelle

Bonne nuit doux village aux cépages endormis

Caresse du Mistral, dernier regard au ciel

Je m'endors presqu' enfin... Bonne nuit. Douce nuit


Singulier Pluriel

Quand le soleil se pose sur l'oraison nouvelle

De tes doux cheveux blonds encore si duveteux

Qu'aux creux de tes grands yeux, je peux lire l'amour

Et que je me retrouve le cœur battant mille fois

Comme je t'aime mon fils



Quand au creux de mon bras tu retrouves le calme

Que tes fenêtres vives se ferment doucement

Que je vois un sourire vague de contentement

Sur ton visage unique de petit diablotin

Comme je t'aime mon fils



Quand au réveil enfin, les bras tendu d'amour

La tête enfin nichée tout au creux de mon cou

Respirant les effluves que la nuit a laissé

Sur ta peau de poupin mordorée et rosée

Comme je t'aime mon fils



Les plus beaux mots du monde sortent enfin de ta bouche

Quand tu dis doucement 'Je t'aime ma Maman'

Avec toutes ces étoiles et cet air attendri

Ce sourire de coquin qui égaie ton visage

Comme je t'aime mon fils...



Je pourrai décliner ces mots pour tous les deux

Tant ils me rappellent tous un moment si précieux

Un moment de Maman, une seconde de chacun

Alors je les décline en singulier pluriel

Je vous aime mes fils...


(cogithe, voilà un extrait de ma production personnelle Wink bises... Amélie. )
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