Echo de l’arbrisseau qui sous la brise s’agite,
Sur un journal, la plume d’une vie se précipite.
Sous la pluie et le soleil, ses branches se déploient,
Ecrit ses pleurs, ses joies et ses premiers émois.
Sous les rayons brûlants, le feu des feuilles s’embrase,
Sur le papier, l’encre des mots d’amour s’écrase.
Les flammes sensuelles lèchent, grimpent et le consume,
Le sourire, un refus lettre mon amertume.
Froides et mornes braises que le vent disperse,
Taches de larmes, d’illusions mon cœur se berce.
D’entre les cendres, une pousse d’espoir vivace,
Marque page d’une douleur que le temps efface.
Délicate fleure blanche dénuée d’artifice,
Tourner une page ou le souvenir s’esquisse.
Qui au vent se plie, et son pollen délivre,
Espoir d’un chapitre ou le bonheur veut vivre.
Porté par la chance et l’abeille, d’une caresse
Histoire intime empreinte de tendresse,
Déposée sur l’orchidée afin de s’y abriter.
Dont l’épilogue ne dévoile que sincérité.